Guy Tal
Photographe professionnel, auteur et conférencier travaillant principalement dans l’ouest des États-Unis.
guytal.com
Bien que nous soyons sûrs que si nous nous étions tenus à côté de l’appareil photo, nous aurions vu le même sujet de la même manière, nous confondons négligemment le rendu photographique avec l’authenticité et réalisons rarement à quel point un ajustement mental important est effectué chaque fois que nous regardons une photographie. . . . Nous nous adaptons si facilement que nous permettons à la photographie avec tous ses changements du monde visuel d’être le menteur le plus convaincant de tous les médias visuels. ~ Blanc mineur
L’Allégorie de la Caverne de Platon, incluse dans son œuvre, La république, compte parmi les expériences de pensée les plus connues de la philosophie occidentale. L’allégorie est racontée par la version fictive de Platon de son mentor, Socrate, au frère de Platon, Glaucon. Au fil des ans, plusieurs interprétations de l’allégorie ont été proposées. Plutôt que de toutes les passer en revue (ce que je vous recommande de faire indépendamment si vous êtes intéressé par la philosophie), je vais tenter ici de distiller certaines de ces interprétations en façons utiles de penser la photographie.
L’Allégorie de la Caverne de Platon, incluse dans son ouvrage, La République, est l’une des expériences de pensée les plus connues de la philosophie occidentale. L’allégorie est racontée par la version fictive de Platon de son mentor, Socrate, au frère de Platon, Glaucon. Au fil des ans, plusieurs interprétations de l’allégorie ont été proposées. Plutôt que de toutes les passer en revue (ce que je vous recommande de faire indépendamment si vous êtes intéressé par la philosophie), je vais tenter ici de distiller certaines de ces interprétations en façons utiles de penser la photographie.
Essayez de visualiser ce qui suit : un groupe de prisonniers est retenu enchaîné dans les profondeurs d’une grotte. Entre les prisonniers et l’entrée de la grotte se trouve un mur bloquant leur vue sur le monde à l’extérieur de la grotte. Les prisonniers sont dans la grotte depuis l’enfance et n’ont aucune connaissance directe de ce à quoi ressemble le monde à l’extérieur de la grotte. Entre le mur obstruant la vue du prisonnier et l’ouverture de la grotte se trouve un petit feu provoquant la projection d’ombres amorphes sur la partie supérieure du mur arrière de la grotte, où les prisonniers peuvent les voir. Sur la base de ces ombres, les prisonniers tentent de deviner à quoi ressemblent les choses dans le monde réel – les choses qui projettent les ombres. C’est la manière de Platon de décrire comment la plupart des gens vivent leur monde : emprisonnés dans une caverne, n’ayant aucune connaissance directe de la vraie réalité, essayant soit de déduire soit d’accepter les inférences des autres sur ce qu’est réellement le monde sur la base de preuves vagues et partielles, puis accepter ces inférences – des suppositions et des mythes de plus en plus nombreux et quelque peu éclairés – comme la vraie réalité.
Ceci est un article premium et nécessite un payé abonnement pour y accéder. Veuillez consulter la page d’abonnement pour plus d’informations sur les prix.